L'époque ptolémaïque
La vie et la société à l'époque ptolémaïque
La façon dont les Lagides dirigeait l'Égypte était la division colonie: les indigènes étaient exclus de toute occupation importante; l'administration ou l'exploitation du pays était un acte d'étrangers privilégiés appartenait à la race des conquérants hellènes (Macédoniens ou Grecs), ou le droit d'obtenir un statut spécial en raison de leur supériorité militaire (Perses, Juifs). Le recrutement d'étrangers n'étant pas suffisant pour assurer la force de l'armée lagide, les Égyptiens se sentaient plus perturbés. L'armée était nécessaire en 217 avant JC (bien que les soldats royaux bénéficient de tous les avantages, notamment la concession en quasi-propriété de terres). Engager des troupes égyptiennes pour lutter contre les Séleucides et les vaincre (bataille de Raphia).
Cette date a marqué le début de nombreux soulèvements qui ont divisé le pays (la Haute-Égypte est restée indépendante pendant de nombreuses années sous le règne de la dynastie locale). La métropole d'Alexandrie a été rempli par des querelles entre groupes ethniques; Grecs, aborigènes plus ou moins hellénistiques ou Juifs. Malgré les Grecs étaient une classe privilégiée, ils ne s'échappèrent pas au pouvoir absolu du roi. Selon le jugement de la loi grecque, ils ont conservé leurs coutumes, leur style de vie (aller au gymnase, éphébie) et leur langue, les classant essentiellement en trois villes (Alexandrie, Ptolémaïs et Naukratis), et avaient des institutions grecques traditionnelles, mais cela ne leur donnait pas la liberté. Les fonctionnaires ou militaires veillèrent à ce que l'encadrement des riverains dans l'administration du peuple soit très méticuleux et critique. Grâce aux dossiers écrits en papyrus, on a pu connaître la structure organisationnelle du système étatique qui était assez précise.
Exemple de papyrus
Si les prêtres ont continué à assurer le culte de la famille royale et sont remplis de privilèges par les nouveaux pharaons pour les récompenser pour leurs actions visant à assurer la fidélité du peuple, alors les peuples autochtones subiront des pressions de cette manière. Les agriculteurs ont loué au roi (le seul propriétaire de toutes les terres égyptiennes) le droit de cultiver (le roi est la seule personne autorisée à prêter les semences et il est remboursé du principal et des intérêts) en fonction d'un plan de culture établi par l'État, avant de récolter (si le Nil atteint un niveau suffisant) et de vendre le produit. L'autorité compétente mènera des enquêtes une à une pour déterminer la nature des cultures à effectuer. Selon le prix déterminé par le roi, outre la rente du terrain, il faut payer des impôts. Lorsque la situation est devenue plus grave pour les paysans, ils se mettent en grève en fuyant vers le désert (pierre de frappe) et la terre royale reste en friche. Privé des terres ou des ressources fournies par ce champ, l'administration devait prendre des mesures coercitives plus efficaces ou accorder de nouveaux privilèges (ce qui affaiblit la monarchie) à quiconque voulait être responsable d'une telle exploitation.
Une monarchie prestigieuse
Les Grecs et les indigènes vivaient dans deux communautés complètement (ou presque) séparées. Tout le monde avait un système juridique différent, ce qui augmenta la barrière de la langue. La seule chose qu'ils avaient en commun était qu'ils vivaient sous la monarchie. Le roi a gagné le prestige de leur immense richesse, leur permettant de mener une politique active en Méditerranée.
Le protectorat romain
En 168 avant JC, lorsque le roi séleucide Antiochus IV, était sur le point de s'emparer d'Alexandrie et de détrôner les rois lagides, Rome, afin de maintenir l'équilibre du monde hellénistique, envoya Popilius Laenas pour remettre Ptolémée VI en selle. Le grand royaume devint alors un protectorat de Rome (son premier et se succédèrent des fantoches (Ptolémée XII Aulète)) et les Romains annexèrent Cyrène (74 avant JC) et Chypre (58 avant JC). Par son amour pour Cléopâtre VII, Antoine a servi les intérêts de la dynastie et rêvait pour ses enfants (Cléopâtre Silène II et Ptolémée Philadelphe) de construire un nouvel empire oriental.